Les robots collaboratifs , ou “cobots” (contraction de “robots” et de “collaboratif”) sont définitivement une tendance lourde des nouvelles évolutions de la robotique.
Exit les robots lourds et imposants enfermés dans leur cage pour des raisons de sécurité, place aux robots collaboratifs !
Cet article de blog vous aidera à faire la distinction entre ces deux types de robots : les robots collaboratifs et les robots industriels traditionnels. Voici donc leurs 5 différences clés !
Des robots partenaires des humains
Car il s’agit bien de robotique collaborative, avec des robots conçus pour travailler avec les humains et non pour les humains , à la différence des robots industriels classiques.
Avec cette nouvelle génération de robots, on oublie les cages pour faire place à une interaction réelle .
Un « cobot » agit comme un assistant, et intervient de façon ciblée sur des tâches complexes et délicates qui ne sont pas automatisables. Il dispose également de caractéristiques d’apprentissage .
Le robot est désormais capable de prendre un objet, de le donner à un humain, dans un environnement de coopération qui contraste avec les robots plus traditionnels.
Un exemple concret : imaginez une ligne de montage automobile ou un robot peut monter une roue, un autre monter le capot, pendant que les ouvriers travaillent à côté sur des tâches à plus forte valeur ajoutée. Un gain en précision et qualité.
Leur permettant de se concentrer sur leur cœur de métier
Sur le lieu de travail, les robots collaboratifs vont avoir pour mission de prendre en charge des tâches pénibles (manipuler en sécurité des pièces chaudes ou encombrantes) ou à très faible valeur ajoutée . Les techniciens pourront ainsi se concentrer sur leur cœur de métier et apporter d’avantage de valeur ajoutée.
On peut ainsi repositionner l’intelligence humaine sur d’autres aspects de la chaîne de production.
Des robots plus sûrs
Conçus pour travailler à côté de leurs collègues humains, les robots collaboratifs sont dotés de fonctionnalités permettant une collaboration sans heurts. Le robot Baxter de la société Rethink Robotics est ainsi équipé de capteurs de détection lui permettant de savoir à tout instant où se trouvent ses opérateurs.
Baxter est aussi programmé pour arrêter immédiatement son travail s’il représente un quelconque danger pour une personne se trouvant à proximité. On évite ainsi la mise en place d’enceintes sécurisées, les fonctionnalités de sécurité du « cobot » étant conçues pour qu’il puisse opérer parmi les humains.
Flexibles et évolutifs
Une autre différence clé des robots collaboratifs est leur facilité de programmation .
Alors que les robots industriels classiques demandent des compétences avancées en programmation informatique, les robots collaboratifs se distinguent par leurs facultés d’apprentissage.
Par exemple, pour apprendre une nouvelle tâche au robot Baxter, l’opérateur effectuera les mouvements requis avec les bras du robot, qui se souviendra de ces gestes et pourra les répéter. Cette approche révolutionnaire d’apprentissage par le geste est une technique que des opérateurs novices peuvent maîtriser rapidement.
Le robot Baxter, conçu par Rodney Brooks , dispose d’une plate-forme pour le développement logiciel (SDK) en open-source, permettant à ses utilisateurs de créer un large éventail d’applications personnalisées .
Cet avantage majeur lui confère davantage de flexibilité .
Et plus économiques
Cette flexibilité permet aux robots collaboratifs de ne pas être cantonnés à une tâche unique mais d’être intégrés dans de multiples projets, ce qui permet un bien meilleur retour sur investissement .
Ils peuvent être facilement reprogrammés, déplacés (par exemple en le montant sur une plateforme mobile Ridgeback ) et redéployés sur différentes étapes de la chaîne de production !
L’ élimination des barrières de sécurité (les fameuses cages) permet également de faire des économies, car ces dispositifs sont plutôt onéreux ! Avec la robotique collaborative, cette contrainte disparaît, le robot étant équipé de caméras et de capteurs qui scrutent son environnement en permanence. Dès qu’il détecte un humain, il s’immobilise !
Comme le résume très bien Mitch Rosenberg, Vice-Président du Marketing et du Management de Produit chez Rethink Robotics :
« Baxter convient parfaitement pour les tâches répétitives où il n’y a pas besoin d’avoir de compétences pointues, mais qui demandent le bon sens et le jugement d’un être humain. »
Si vous désirez avoir plus d’informations sur le robot Baxter, n’hésitez pas à nous passer un coup de fil ou nous laisser un message .
Et si vous souhaitez voir Baxter en action, retrouvez nous le 5 février au Concours de robotique collaborative organisé par le ministère de l’Economie, de l’Industrie et du Numérique !