Il y a quelques jours, nous vous présentions le site de la RoboCup 2019 à Sydney , lors de la préparation. Faisons maintenant un tour d’horizon des différentes épreuves qui ont eu lieu pendant cette semaine de compétition !
Quand on parle de RoboCup, la première image qui vient à l’esprit est généralement celle de robots qui jouent au football. Il s’agit effectivement de la discipline emblématique, qui se décline de multiples façons.
On commence avec la ligue SPL (Standard Platform League) dans laquelle les deux équipes utilisent des robots NAO.
Le matériel étant le même pour tous, seul le talent de programmation fera la différence . Le rythme est bien entendu plus lent que dans un match de football traditionnel, mais le public se prend immédiatement d’affection pour ces petits robots aux yeux lumineux.
Le plongeon héroïque d’un gardien de but pour bloquer le ballon arrache des cris d’enthousiasme à la foule !
Autre terrain, autres cris d’acclamation pour les bases mobiles autonomes de la ligue Middle Size League . Ici les robots sont entièrement conçus par les équipes. Ils doivent être capables de détecter non seulement la balle, mais aussi les autres robots sur le terrain. Un véritable défi en termes de vision.
Les matches sont bien plus fluides et rapides, avec des jeux de passes et de tirs en cloche à travers le terrain.
Dans la variante Small Size League , les bases mobiles sont plus petites, et ne sont pas équipées de caméras . Toute la vision est gérée par une caméra placée au-dessus du terrain , qui communique simultanément avec l’ensemble des robots.
Mais les prouesses mécaniques les plus impressionnantes sont à chercher du côté des ligues humanoïdes . Marche bipède, reconnaissance visuelle, déplacement autonome ne sont que quelques-unes des difficultés que les participants devront surmonter.
En ligue Humanoïde Adult Size , chaque équipe comporte deux robots, suivis en permanence par un humain. Il faut en effet pouvoir les retenir en cas de chute !
En Kid Size , en revanche, les robots trébuchent, tombent et se relèvent sans assistance ! Difficile de garder son équilibre sur une surface telle que la pelouse, ni dure ni vraiment plane… surtout au moment de frapper dans la balle !
Cette finale mondiale à Sydney aura marqué la quatrième consécration consécutive de l’équipe Rhoban comme championne du monde en ligue Humanoïde Kid Size ! Après un match de quarts de finale extrêmement serré, les Bordelais survolent le reste de la compétition. Parmi les nouveaux comportements que l’équipe bordelaise à réussi à créer cette année : la reprise de volée et la touche avec renvoi du ballon à la main !
Au fil des années, de multiples autres ligues ont vu le jour, afin de couvrir de plus en plus d’aspects de la robotique.
Ici, on voit un robot Pepper évoluer dans une reconstitution d’appartement, où il va devoir trouver des objets et guider une personne. Là, c’est une chaîne de montage dans une usine qui va servir de cadre. Et là-bas, des décombres ont été entassés parmi lesquels le robot devra se frayer un chemin jusqu’à pouvoir identifier et venir en aide à des victimes.
Vous l’aurez compris, bien au-delà de la seule compétition sportive, la RoboCup constitue un immense laboratoire de recherche , à la pointe des innovations de demain !
Et cela ne s’arrête pas là ! L’enjeu n’est pas seulement d’inventer, mais de faire naître les talents de la prochaine génération d’ingénieurs. Pour cela, la compétition s’est ouverte aux jeunes de 13 à 19 ans, sous le label RoboCup Junior.
Les épreuves sont pour certaines les pendants de celles des ligues Major , notamment Soccer et Rescue – avec des règles adaptées bien sûr. Ainsi, en Rescue, le principe sera par exemple de suivre une ligne en évitant différents obstacles, jusqu’à atteindre une arène où se trouvent des victimes, sous la forme de balles à récupérer.
L’ équipe française A-Maze-Ing qui concourt dans l’épreuve Rescue. Le robot a été conçu avec les composants du pack RoboCup proposé par Génération Robots !
L’épreuve OnStage , en revanche, n’a pas d’équivalent en Major. Le principe est de réaliser une prestation à la fois technique et artistique, dans laquelle humain et robot interagissent . Si l’équipe est plus libre de ses choix, le défi n’en reste pas moins très exigeant.
Mais ce qui nous plaît le plus, ce sont les Super-Teams : à la suite d’un tirage au sort, des équipes de nationalités différentes doivent collaborer pour réaliser ensemble une épreuve commune.
S’ouvrir aux autres, collaborer, faire appel à des ressources insoupçonnées… autant d’aventures extraordinaires permises par la RoboCup !
Ces quelques jours de compétition auront été extrêmement denses, et il ne nous est malheureusement pas possible de retranscrire ici la totalité de ce qu’il y avait à découvrir. Nous aurons néanmoins à nouveau l’occasion de vivre de tels moments à la prochaine édition de la RoboCup, qui se tiendra à Bordeaux en juin 2020 !
Les équipes françaises qui souhaitent participer peuvent dès à présent se renseigner sur le Site officiel de la Robocup France .
Génération Robots sera bien sûr à nouveau présent pour vous accompagner dans cette aventure passionnante !